En voilà une bonne question!
Vous n'avez jamais entendu  parler d'Ana Hosang? Vraiment jamais?
Rien d'étonnant!

 

Ana c'est moi. Mon nom ne vous  dit rien car je suis en pleine écriture de mon premier roman. 
Hosang est un nom d'origine néerlandaise mais moi je ne le suis pas.
Mon contact avec la Hollande se limite à quelques voyages à Amsterdam, quand jeune adulte,
j'étais convaincue que l'inspiration était décuplée grâce un énorme deux feuilles rempli de Weed.
Heureusement, il m'est rapidement apparu que ni la créativité ni l'inspiration ne venaient de la Skunk et
qu'Amsterdam avait bien plus intéressant à offrir que des coffee shop.
Mais ça c'est une toute autre histoire...

 

Ma passion pour l'écriture a commencé avec ma passion pour la lecture.
Fille unique, je lisais un peu tout ce qui me tombait sous la main pour tromper l'ennui.
J'ai commencé par les petits livres enfantins (police taille 132) puis les BD et autre Mickey Magazine.
Je tiens à préciser à mon jeune lectorat que je n'ai pas 120 ans, non!
Nous les millenials ou GenY comme on nous appelle, sommes la génération qui est passée
de Mickey Magazine au iPad à la vitesse de la lumière.

 

J'avais 10 ans quand j'ai lu "Le Parfum" de l'auteur allemand Patrick Süskind, 
trouvé par hasard  dans la bibliothèque bien garnie de ma mère. 
Ce livre m'a bouleversée, je l'ai absolument adoré et il reste pour moi une référence littéraire.
Je me souviens y avoir appris l'adjectif "olfactif" et pourtant c'était il y a presque trente ans! 

 

Quand à mon histoire avec l'écriture elle est encore plus simple.
J'ai toujours écrit. Petite j'écrivais de faux articles de journaux dans un faux magazine (sans Mickey), j'écrivais dans mon journal intime, j'écrivais des lettres que je n'envoyais pas.
Je racontais ma vie, je m'inventais une vie, bref vous avez compris l'idée, j'écrivais sur tout et tout le temps.

 

Mon premier succès a eu lieu en  dernière année d'école primaire.
Nous devions écrire une histoire  libre, dans laquelle il fallait inclure au moins un ou une  camarade de classe parmi les personnages. J'ai écrit, sur plusieurs pages, toute une aventure se passant sur un bateau de croisière et contenant tous mes camarades de classe. Ils ont adoré, l'enseignante avait même du photocopier mon histoire à la demande des mes copains et copines, un carton plein, je vous le dis!

 

Ce jour là j'ai décidé que je voulais devenir écrivain ou écrivaine.
Je ne mets pas le mot en option masculin/féminin parce que j'étais gender fluid mais
parce que je ne trouve pas de règle stricte concernant l'usage de la forme féminisée d'écrivain.
Je préfère auteure, ou romancière.

 

J'ai écrit des nouvelles, un demi-roman, un début de roman;
j'ai échafaudé des dizaines d'intrigues et de personnages, imaginé des trames et des thèmes
mais je me retrouvais toujours bloquée quelque part. 
J'ai tout laissé tombé, recommencé, re-laissé tomber et ainsi de suite jusqu'au jour où je me suis mise à écrire une histoire, comme ça sans trame, sans plan précis. L'écriture se fait d'elle-même, les idées fusent, je trouve le bon ton. 
Ce sera lui! Mon premier roman publié!
Roman c'est sûr, publié je le souhaite mais je n'en suis pas encore là.

 

J'ai envie de partager avec vous ce processus créatif, de partager la gestation de mon livre et sa "mise au monde".
De sa création  à sa mise en rayons.
J'aimerais raconter comment j'écris ce premier roman, quelles sont les difficultés que je rencontre, les doutes et les
questionnements, mais aussi les joies, les attentes, les réussites et ce fol et vertigineux espoir d'être lue un jour. 

 

Parce que bon, soyons honnêtes, être lue par des inconnus, c'est un peu comme se foutre à poil en public non?

 

Envie de me soutenir?

Facile, suivez moi sur Instagram et